01 juillet 2021

Cheick Traoré : « Je me sens prêt mentalement »

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Sixième recrue estivale du DFCO, Cheick Traoré a fait part de ses ambitions et de sa volonté de tourner la page d'une saison 2020/2021 compliquée sur le plan personnel. Souriant et déterminé, le cousin de Senou Coulibaly a débuté son aventure dijonnaise avec beaucoup d'envie cette semaine. 


 

Pourquoi avoir choisi de répondre favorablement au challenge que te propose le DFCO ?

Tout d"abord, je tiens à remercier le club de Dijon pour la confiance accordée. Je sors d"une grosse blessure et je n"ai pas spécialement joué cette saison. Un club comme le DFCO, qui vient de descendre et qui connaît bien l"élite, c"est un beau challenge à relever. Le DFCO est un club familial, avec des valeurs. C"est ce qui a fait pencher mon choix.
 

Comment te sens-tu physiquement aujourd"hui ? Cette blessure est de l"histoire ancienne...

Je sors d"une grosse blessure - une rupture totale du tendon d"Achille en match de préparation contre Genk - ce sont des moments difficiles où l"on travaille pour être fort dans la tête. Je me sens prêt mentalement. Maintenant, c"est sur le terrain que ça se passe, et ce sera à moi de montrer des choses.
 

On imagine que tu as hâte d"enchaîner l"entraînement avec tes nouveaux coéquipiers ?

Maintenant, il me faut du rythme. Que j"enchaîne les entraînements et les matchs pour être en forme physiquement. Tout va bien se passer.
 

Connais-tu déjà des joueurs de l"effectif ? Il paraît que tu es quelqu"un qui sait mettre l"ambiance dans un groupe ?

Je connais bien Valentin Jacob, avec qui j"étais au centre de formation à Sedan, « Mika » Le Bihan, Mattéo Ahlinvi avec qui j"ai joué à Guingamp. Et Senou Coulibaly qui est mon cousin ! On a déjà joué ensemble en sélection. Par rapport à ma bonne humeur, pourquoi se plaindre ? Beaucoup de monde aimerait être à notre place, donc il faut profiter à fond de chaque instant de la vie.
 

Quel est ton style de jeu en tant que latéral ?

Je suis un latéral moderne qui essaye de vite se projeter vers l"avant, de trouver des bons relais. Je suis plus basé sur l"explosivité et la vitesse. Je dois en revanche bosser sur la concentration, car je fais un peu trop confiance sur ma vitesse pour compenser.
 

Tu as déjà vécu deux accessions dans votre carrière. Tu sais donc quels ingrédients sont indispensables pour atteindre ce type d"objectif ?

Le plus important pour réussir, c"est la cohésion de groupe. Il faut être tous soudés, surtout dans les moments difficiles. Si on se tend tous la main et qu"on s"entraide, ça va fonctionner. Il n"y a pas de secret.

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